Sortie du film de Mathilde Morières : « Habiter le paysage »
- bailko
- 16 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 août
Synopsis :
Après de longues années d’abandon, la campagne, dans une époque d’incertitude économique, suscite un nouvel intérêt. Ce retour soulève autant d’espoirs que de défis, sociaux et écologiques, et vient bousculer l’idée de communauté qui l’a si longtemps façonnée. Pour répondre à la crise du logement sans précédent qu’elle traverse, architectes, collectifs de défense du vivant et du droit au logement, aux côtés des maires et des habitants, défendent l’idée du commun et militent pour la réhabilitation. Et inventent une nouvelle façon de vivre ensemble dans ces paysages à préserver.
Le propos du film :
Habiter est notre besoin le plus essentiel, cela forge notre quotidien et notre rapport au monde. Habiter aujourd’hui n’est plus ni simple, ni neutre, ni apolitique. La crise du logement est à la fois sociale, systémique, écologique et existentielle. Dans les plaines rurales des Pyrénées-Atlantiques, il y a encore peu, toutes les fatalités semblaient être à l’œuvre : villages fantômes et exode des jeunes, essoufflement économique et fermeture des écoles. Les maires s’inquiètent, mais leurs moyens sont si limités, que les plus déterminés d’entre eux doivent déployer beaucoup d’engagement et d’inventivité pour faire face aux besoins criants des habitants.
Mais un changement d’envergure est amorcé : par choix ou par nécessité, une nouvelle vague d’habitants se tourne vers la campagne.
Et l’on ne compte plus les terres agricoles qui semaines après semaines deviennent des chantiers où le béton prolifère, tandis que les cœurs de villages demeurent vides...
Face à l’urgence, quel pouvoir pourrait avoir l’architecture ? L’habitat et l’urbanisme conditionnent notre mode de vie, nos relations, notre impact sur le vivant : en partant de ce constat, le film va à la rencontre de citoyens comme de bâtisseurs, mais aussi auprès de représentants des pouvoirs publics, pour recueillir les solutions qu’ils œuvrent déjà à faire advenir sur les terres si singulières du sud-ouest.
